Rouen
C'est presque devenu une habitude me direz-vous. Sitôt les partiels terminés, hop je suis encore partie vadrouiller. Trois jours seulement ce coup-ci, il fallait donc une destination assez proche. Ainsi le temps de sauter dans un train et le vendredi soir nous surprenait déjà à musarder sur les pavés rouennais.
Et puis, en presque orléanaise, après avoir commémoré si souvent l'arrivée de Jeanne d'Arc chez nous, il fallait bien aller voir ce que l'on pouvait construire autour de son bûcher !
Et à nouveau, j'ai mitraillé les façades ; après les couleurs étonnantes et chics de Pragues, la brique snob et flamande de Bruges, place au bois et ses colombages
Faute de temps nous sommes principalement restés dans ce qu'on en a déduit être le centre historique de la ville. Et là des pans de bois c'est non seulement à tous les coins de rue mais encore tout au long des mêmes rues.
Certaines maisons semblent particulièrement âgées et se permettent un petit brin de folie pisanne peu orthogonale, aimablement soulignée ici par mon compagnon de voyage (oui, je suis célèbrement accompagnée).
D'autres en revanche se dressent bien droites et fières. J'ai assez apprécié les diverses peintures colorant les colombages et les rues dans lesquels ils se succèdent. Pas de hauts immeubles dans ce centre-ville en zone piétonne mais de belles maisons généralement joliment restaurées et entretenue -ça se gâte un peu en s'éloignant du coeur.
Question restauration, j'aime aussi la cohabitation parfois étonnante entre de l'ancien -ou du qui prétend l'être ?- et du neuf plus ou moins revendiqué.
Certaines en revanche s'ornent de petites fantaisies. A l'une de jolies poutres décorées, à l'autre un angle massif tout en briques, de quoi briser un peu l'horizon de boiseries... Qui ne manquent pourtant pas même sur celles-ci.
Les voir une par une c'est sympathique, mais toutes ensemble il y a en plus un certain effet d'unité diversifiée assez impressionnant.
Suite de la visite demain !